Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 07:33

Je ne me souviens plus très bien quand et comment j'ai découvert les sculptures de Ousmane Sow dans les années 90.

La ville de Tours avait organisé une exposition, que j'ai visitée, de ses oeuvres sur le thème de la bataille de Little Big Horn qui opposa en 1876 la cavalerie du général Custer à Crazy Horse, chef amérindien.

Ousmane avait dans ses représentations humaines une telle précision dans le mouvement que j'ai eu l'intuition que lui et moi avions quelque chose en commun : le métier ?

Bingo ! Je lis dans sa biographie, Ousmane est un collègue, il est "kiné".

De passage à Dakar, j'ai tenté de lui rendre une visite confraternelle dans l'ile de Gorée où il avait son atelier. Pas de chance pour moi l'artiste était à New York. Rebelote une autre fois, dans la presqu'ile de N'Gor, sa nouvelle résidence, sans plus de succès.

Aujourd'hui, Ousmane Sow reçoit son épée d'académicien de notre condisciple et camarade du Lycée Faidherbe à Saint Louis du Sénégal dans les années 50, Abdou Diouf ancien président socialiste de la République sénégalaise.

Magnifique consécration qui s'est un peu fait attendre du talent d'un immense artiste !

Un hommage nostalgique pour le prof de philo du Lycée Faidherbe, Jean Merveilleux du Vignot qui se faisait simplement appeler Vignot qui fut notre maître commun, à Abdou, Ousmane et tant d'autres. C'est par la grâce visionnaire d'une pensée et d'un éveil des consciences pas très académiques pour l'époque, que Monsieur Vignot a eu le talent de faire éclore, qu'ils ont pu devenir les élites africaines d'aujourd'hui.

Partager cet article
Repost0

commentaires

J
Bonjour Jean-Pierre Charbonnier,<br /> <br /> Votre nom me rappelle celui d’un célèbre présentateur de Radio France dans le années 70. Si c’est bien celui de ce grand monsieur, la joie est grande pour moi de tomber sur votre blog. <br /> L’article sur le grand Sow nous rappelle que bien souvent les voies des grandes voix se rencontrent. Addou, Sow, et Charbonnier ont eu la leur à St. Louis au Sénégal dans les années 50. <br /> La nature ne se trompe jamais.
Répondre